mardi 26 février 2013

Le vraiment premier président des Etats-Unis

Lundi 18 février 2013 était férié en Floride, c'est le President's day. Une occasion saisie à l'école pour enseigner qqs notions d'Histoire aux enfants au sujet des 44 présidents qui se sont succédés aux Etats-Unis depuis 1789.
Jacques tenant justement un billet de un dollar, dit à voix haute : "George Washington fut le vraiment premier président des Etats-Unis...". Visiblement, et sans s'en rendre compte, il récitait une leçon traduite de l'anglais dans un français plus qu'approximatif !
Et hier soir en faisant ses devoirs, il dit : "Est-ce que j'ai assez d'heure pour faire ça avant de lire ?"
Peu de temps après, c'est Héloïse qui n'arrive pas à trouver la bonne tournure de phrase en français pour dire "what amount of days..."
Et Adèle, la même semaine, demande si elle peut avoir une tartine de que-beurre ! (mais pour elle, ce n'est pas un pb de traduction...).

Bref, l'anglais continue à rentrer... en chassant en même temps un peu de français ! 

Lundi dernier, nous sommes allés visiter le Ringling Museum of Art du nom de John Ringling, richissime homme d'affaire américain. Propriétaire de cirque qui bâtit sa fortune sur des numéros spectaculaires, il a décidé d'installer son cirque d'hiver à Sarasota en 1911, insufflant un développement culturel à cette ville, qui fait aujourd'hui référence dans tout le pays, en ce qui concerne les arts du spectacle.


Le Musée est dans un jardin magnifique, planté notamment de banyans grandioses
John Ringling et sa femme, tous les 2 amoureux de l'Italie, avaient fait construire une modeste demeure sur la baie de Sarasota, dans un style gothique vénitien du meilleur goût...
Et dans cette demeure, mais surtout dans le musée spécialement édifié pour l'y accueillir, on admire une collection hallucinante d'oeuvres d'art, notamment de toiles et tapisseries européennes, datant du Moyen-Age à la Renaissance, venant des Pays-Bas à l'Italie en passant par l'Espagne et la France !
Claire dans un banyan, juste avant qu'on se fasse attraper : "no climbing in the trees !"
Février c'était aussi...
Chez nous, les Valentine's cards,
c'était Spiderman pour les garçons,
Hello Kytie pour les filles
  Valentine's day le 14 ! Un vrai business ici, autant qu'une institution : le jour est préparé à l'école, comme la fête des mères en France : entre camarades de classe, entre amis, entre parents-enfants, avec sa maîtresse et tous les adultes qui l'entourent, on s'offre une valentine's card, avec  un bonbon, un sticker, un tatouage, un crayon (je pense que nous sommes ici chez les champions du monde des goodies, petits gadgets made in China qu'on reçoit au moindre prétexte : gommes, crayons, auto-collants... Maintenant je vois d'où viennent culturellement les cadeaux du Mac Do !)




Et la cérémonie d'ouverture, au club de base-ball, samedi 16 février : le grand RV de l'année. Jacques est sur la gauche sur la photo. Le club de base-ball (club lambda ici, je pense), comprend 700 enfants, et ne fonctionne que sur la base du volontariat : c'est admirable ! Après l'entrée des équipes les unes après les autres, tout le monde est invité à retirer sa casquette pour une prière guidée par le président du club, suivie du chant par une jeune femme du Star-Spangled Banner, l'hymne national américain.


Et ce mardi 26 février, tout le monde est excité ici : nous nous apprêtons à recevoir de nouveaux visiteurs, mes parents.

PS en réponse plus particulièrement aux 2 Fabienne : Merci beaucoup pour vos mail et commentaire qui m'ont fait très plaisir ! Je ne raconte que l'extraordinaire de notre expérience américaine, ce qui nous amuse, nous surprend, nous émerveille... mais ne vous y méprenez pas : notre quotidien a son lot de moments "sans intérêt" ! Je me rends compte en tenant ce blog, que le revers de raconter notre vie est que ça peut faire "étalage" : le fait de raconter tout cela peut donner l'impression que nos journées durent 3*24h, et ça me gêne !

jeudi 7 février 2013

Une revue des troupes

Depuis un mois dans notre nouvelle maison, et après 6 mois 1/2 aux Etats-Unis, voici un petit rapport sur l'état des troupes :
Claire
Le 23 janvier, Claire a eu un an.
Elle est plus Américaine que Française maintenant. Depuis notre arrivée ici, avec tous les chamboulements, elle a eu une longue période où elle était très craintive à la vue de nouvelles têtes, en particuliers celle de hommes. Même dans le caddy, à la caisse du supermarché, elle pouvait se mettre à pleurer si "l'aide-du-caissier" (la personne qui met vos provisions dans des sacs,je ne sais pas trop quel nom de métier lui donner) la regardait, en quête d'un petit sourire... Elle ne se sentait en sécurité que dans nos bras. 

Depuis ses un an, elle est moins craintive...Claire sait jouer toute seule, et est aussi dans l'âge où on touche à tout. Elle part facilement dans des éclats de rire, très communicatifs...
Ses airs de rockeuse, quand elle est dans sa salopette en jean, ne vont pas aller en s'arrangeant jusqu'à ce que je lui coupe les cheveux qu'elle a de plus en plus dans les yeux...


Adèle et Claire ont une cabane dans le jardin.
Adèle
Adèle va très bien.
C'est une petite fille gentille et joyeuse, un vrai régal. Il faudrait absolument que je l'enregistre parler anglais, c'est complètement craquant... Elle gardera sans doute moins d'anglais que ses aînés qui apprennent aussi à le lire et l'écrire, mais en attendant, c'est très naturel pour elle. Elle compte plutôt en anglais, et elle demande parfois :
-"Maman, comment on dit en français, purple ?,
- Maman, comment on dit en français, pumpkin?"...
Sortie en bateau un jour d'école... Ca a des avantages finalement, de ne pas être à l'école avec les plus grands ! Adèle ne s'en rend pas forcément compte, à l'inverse desdits plus grands...
Pose dans les tons bleus sur la plage de South beach à Miami
Avec Jim sur le bateau

Jacques
Avec la reprise de l'école en janvier, Jacques a recommencé le sport, pour le plus grand bonheur de tous !
Le mercredi, il reste une heure de plus à l'école car il fait partie du running club. Et, après qqs exercices, il court pendant 40 minutes.
Pour l'instant, Jacques a une vision hyper compétitive du sport. Arriver en premier, aller le plus vite, le plus loin... c'est tout ce qui l'intéresse. (D'ailleurs je réalise qu'en classe c'est la même chose : ce qui compte pour lui, c'est de finir en premier, peu importe s'il rend un torchon ou si on ne peut pas le relire...)
Et lundi 4 février, c'était son premier jour de base-ball. Jacques l'attendait...
A Noël, Jim&Judy lui ont offert un livre sur Babe Ruth, qui est au base-ball ce que Serge Blanco est au rugby. La semaine dernière, en faisant ses devoirs de maths avec Jacques, je ne sais plus comment, on tombe sur le nombre 714. Et là, Jacques réagit immédiatement :
"- 714 !! C'est le nombre de home runs que Babe Ruth a fait dans sa carrière !
- Ah oui ?! Waw, super mon chéri !..."
J'étais scotchée !
Le base-ball, c'est le lundi de 5 à 7, le mercredi de 5h à 6h15, et le samedi de 9h à 11h...
Jacques est à l'aise en anglais maintenant. Corollaire : les fautes de français sont plus fréquentes, pour Jacques comme pour ses soeurs. Il y a 10 jours, en faisant des devoirs de français, Jacques devait placer la syllabe -nier pour faire le mot panier, à côté du dessin d'un panier. Je lui demande "- Panier, tu sais ce que c'est, Jacques ?
- Oui, il y en a plein en Floride !
- ?.. Ah non, ici ce sont des pal-miers, Jacques !"

Jacques heureux de poser avec des pompiers, dans les rues de Miami
Marguerite

Marguerite va très bien.
A south beach, le dimanche 20 janvier 2013
Elle fait un carton à l'école. Sa maîtresse ne tarit pas d'éloges sur son travail. Dans le système scolaire américain, il y a qqch qui fonctionne très bien avec Marguerite, c'est le système des récompenses :
Par exemple toutes les semaines, le vendredi matin, on nomme le star student de la semaine (un par niveau) ; ou encore les enfants peuvent acquérir des golden tickets, et au bout de 20 golden tickets, on a une visite particulière dans le bureau de la directrice ; autre exemple, dans la cantine, les noms des classes qui se sont bien comportées dans la semaine sont affichés... La liste est encore bien plus longue !
Et il y a notamment la récompense du golden tiger, pour inciter les élèves à la lecture : les élèves répondent à 10 questions sur un livre qu'ils ont lu, et gagnent ainsi des points. Au bout de 30 points pour un 3rd grade, on  a un golden tiger, c'est-à-dire un dessin de tigre affiché dans la bibliothèque, avec son nom. Marguerite en a 4.
Si elle n'en devient pas plus orgueilleuse, c'est parfait !...
Jim nous initie au tubing le dimanche 21 octobre 2012. L'une des activités que Marguerite a préféré ! On s'accroche a une grosse bouée tirée à toute allure par le bateau.
 Héloïse et Marguerite font maintenant de la danse dans une "vraie" école de danse, qui a accepté qu'elles n'en fassent qu'une fois par semaine, le mardi, au lieu de 2.
H&M se sont initiées aux claquettes au 1er trimestre
Héloïse
Le monde idéal selon Héloïse, serait Sarasota, avec ses amies de France.


Héloïse s'épanouit grâce aux activités qui lui font rencontrer des amies :
* à la synchro, où elle a eu sa première compétition à Orlando (2h30 de Sarasota) samedi dernier le 2 février. Elle est rentrée enchantée. Un soir début janvier, la voyant arriver à la piscine forcée par sa maman, s'étant mise à pleurer, sa coach, Erin, avait eu une discussion avec nous 2 pour voir comment motiver Héloïse. Elle nous avait dit que ce qui lui manquait, c'était de ne pas avoir d'amies à la synchro... Erin a été super. Je ne sais pas trop comment elle a fait pour créer une vraie cohésion d'équipe, mais Héloïse a changé du jour au lendemain.

* dans la safety patrol dont elle fait partie depuis début novembre. Les élèves de 5th grade qui sont volontaires aident à la sécurité routière, le matin et le soir, au moment où, en 15 min, les 700 élèves arrivent et quittent l'école : une organisation très efficace 

* au book club : à l'invitation d'une ancienne petite voisine de son âge, Héloïse a rejoint son book club. Sa première réunion était le dimanche 3 février. Le livre lu était Secret Garden, apparemment un classique de la littérature américaine pour les filles de 10-11 ans. Le hasard a incroyablement bien fait les choses, car c'était justement le livre que J&J lui avait offert à Noël, et qui, jusqu'à 3 semaines avant la réunion, était resté fermé sur sa table de chevet. La prochaine réunion est le dimanche 2 mars, Héloïse est sollicitée pour être celle du groupe qui assure l'animation de la discussion (30 minutes), et, attention : le livre est Little Women, qui, en français, est traduit par "Les 4 filles du Docteur March" !
Moi, ça m'épate complètement !

Dernièrement, Héloïse me demande de dire "trente-quatre" en anglais. Et quand je réponds "thirty four", elle se met à rire, et me dit "non, c'est thirty four", mais avec le bon accent. Et Jim me dit que ça va être de pire en pire...


Marie
Avec le programme chargé de janvier (déménagement, agencement des nouvelles activités, visite de mes beaux-parents, compta d'aladom, et, jusqu'à hier soir, une semaine d'absence de Guillaume), je n'ai pas pu remplir mon quota d'heures de sommeil, et mon moral, directement corrélé à mon sommeil, en est affecté... Mais j'expérimente ici l'effet bénéfique du soleil sur le moral, c'est magique ! Et d'autre part je connais le remède : me coucher tôt. Je vais m'y forcer les jours à venir... De toute façon je n'ai pas le choix, vu le programme !
Balade dans le botanical Selby Garden, avec Gérard et Nicou, le jeudi 24 janvier 2013
Depuis ce début d'année, j'essaie aussi de jouer régulièrement au tennis avec Judy, ce qui me plaît beaucoup.

Guillaume
Guillaume est rentré hier soir ravi de sa semaine à Rennes. L'équipe rennaise s'est encore étoffée et d'ici un mois aladom.fr aura 11 salariés.
L'Iphone qu'il a, greffé au bout de son bras, et contre lequel je m'insurge régulièrement, lui donne tout de même l'avantage de pouvoir être mobile avec nous, tout en restant connecté...
Aladom ici se développe, mais ca va être long... Guillaume cherche une personne sur place pour faire un relai, quand on rentrera en France.
Guillaume s'apprête à accoster près des énormes yachts portant pavillon panaméen ou des îles Cayman, pour aller déjeuner à la terrasse de la Marina Jack. C'était le vendredi 25 janvier. Guillaume s'était rendu plus disponible pour profiter de son papa, tous les 2 étaient très heureux de se retrouver ici.




Autres fidèles soldats
Judy, qui est ravie (et nous aussi !) de son stage intensif, en prévision d'un potentiel futur rôle de grand-mère... 
Jim, vers lequel Claire tend très facilement les bras et qui passe beaucoup de temps dans les siens ! Séquences tendresse assurées
Pique-nique le jeudi 24 janvier, dans le centre de Sarasota. Jack, autre bon ami de Guillaume de son année ici, étaient venus de l'Indiana avec Kris, pendant 4 jours, pour nous voir ainsi que Gérard et Nicou.
Et la belle nature de Floride :

Banyans du Selby garden (balade du 24 janvier)
Vue du Selby garden, du grand pont Ringling qui donne son visage à la baie de Sarasota...
... et en penchant la tête, le repas des égrettes dans la baie de Sarasota


Un anhinga, qui fait sécher ses plumes après la pêche, au Myakka river state park (balade du 26 janvier)
Puzzle en famille un dimanche, le 13 janvier

lundi 4 février 2013

January in Miami

S'il est un plaisir que je n'avais pas imaginé en venant ici et que vous m'offrez, c'est celui de la lecture de vos commentaires, sur le blog comme sur le profil Facebook de Guillaume, et vos e-mails réagissant au blog. Merci beaucoup pour eux ! C'est un plaisir de vous lire, de partout ! Je suis désolée, je sais pour le vivre aussi avec le blog de mes parents, vous ne pouvez pas toujours laisser un commentaire, je pense que c'est un bug de blogspot.

Lundi 21 janvier était férié. Et l'investiture de Barak Obama tombait cette année le même jour que la commémoration de Martin Luther King, alors, Miami, ville festive et historiquement la ville démocrate de Floride, était The place to be in Florida, le WE précédent. Ca tombe bien, nous y étions !
Du 18 au 28 janvier, nous avons reçu la visite de Gérard et Nicou. Comme ils ont atterri à Miami, nous les y avons rejoint le samedi 19 au matin et y avons passé 2 jours. 
Nous y arrivions la tête chargée de clichés, encore plus que pour le reste de la Floride. Beaucoup se sont révélés vrais, mais c'était super de découvrir sous quelles formes nos images se confrontaient à leur réalité, et  nous nous sommes laissés charmer par cette ville déjantée, où nous avons tout de même trouvé un esprit bon enfant, à l'américaine, qui se laisse attraper très volontiers. Sans doute que de se promener en poussette y est pour qqch : nous n'étions pas vraiment les touristes habituels de Miami !
En gros, les quartiers touristiques de Miami sont sur la moitié Est de ce plan. La langue de terre sur l'Océan, c'est Miami beach, commune séparée de Miami
Le samedi 19 janvier, nous avons fait un tour du Downtown Miami en métro aérien, les yeux rivés vers le haut des gratte-ciel. Puis nous avons marché dans le Design district, le quartier des artistes, qui depuis sa réhabilitation, est l'un des quartiers branchés.

Ballade dans un quartier résidentiel du Design district. Sans la végétation verdoyante, les maisons n'auraient aucun intérêt. Cette photo malgré tout, car c'est la première fois que je voyais ici, la voiture assortie à sa maison. La classe, au royaume du paraître !
Et à un croisement, lors de notre ballade dans ce même quartier, nous apercevons une voiture de police, qui essaie de se faire discrète, en patrouille de surveillance. Nous nous retournons et découvrons  le panneau "this area is protected by citizens - Crime watch" : on est peut-être suspecté de malveillance à l'égard des propriétaires du quartier. Méfiance... C'est vrai que pour venir ici, on a dû déclarer qu'à 5 mois, Claire n'avait d'accointance avec aucune organisation terroriste ni cartel colombien.
Nous finissons par un tour dans Little Haïti, quartier au nord de Design district. A la fin de la journée, après 5 mois dans des quartiers résidentiels riches de Sarasota, nous avons l'impression d'une ville sale et pauvre. On a arrêté de chercher à "se balader dans le centre", quand on veut découvrir une nouvelle ville, car le centre ville, ici, c'est le downtown, un quartier d'affaires, avec ses gratte-ciels, où il n'y a pas grand chose à regarder. Ce serait comme se balader à la Défense le WE... On a l'impression étrange que la ville est désertée ; il reste juste quelques traînards avinés...

Le soir, nous dormons à Miami beach, où nous passons notre journée du dimanche 20 janvier.
Jacques, Héloïse et leur grand-père
Ben, j'ai pensé à toi : je pense qu'en archi, il y a de jolies choses à voir à Miami.
C'est surtout South beach qui est chouette, le sud de Miami beach.

 
Nous allons vite sur la plage de South beach, où notre arrivée a fait chuter la moyenne d'âge ! Le temps est magnifique, et pour une fois, je n'avais pas pris les maillots. Les reproches ne se sont pas fait attendre. 


L'après-midi, nous marchons le long d'Ocean Drive, la rue qui longe la plage, bordée de bars et d'hôtels.
Au fur et à mesure de l'après-midi, l'ambiance monte : la musique est à fond sur les terrasses des bars, parfois on y danse déjà, et des personnes extravagantes déguisées de pied en cap se baladent et se laissent volontiers photographier. La population nocturne vient se mélanger à celle des retraités et touristes, et une ambiance festive s'installe alors qu'il est à peine 16h...

Un marché sur la voie piétonne, où l'on peut faire des amplettes de première nécessité...

Miami beach  prospère au début du XXe siècle, et se développe dans un style Art Déco. Le style architectural est préservé par la suite, et le quartier a une belle unité. Marguerite et Adèle ne veulent pas quitter leur nouveau sweat "South Beach", malgré les 30°C...

Le lundi matin, Claire sonne le clairon bien trop tôt, et m'oblige à une dernière balade avec elle, le long de la plage, où le spectacle me fait oublier qu'il n'est pas encore 6h... Et Miami beach s'éveille : je croise de nombreux joggeurs, des femmes juives venues lire leur livre de prières, les personnels des hôtels qui installent les transats sur les plages...

 ... dans le silence du lever de soleil.