Réchauffement des relations américano-cubaines

Mardi 26 février, je suis partie à Miami avec Claire et Adèle, direction l'aéroport, pour y accueillir des Cubains atypiques : mes parents. Comme les relations entre Cuba et les Etats-Unis sont tjs aussi froides, il n'y a pas de vol direct, et nos voyageurs ont fait escale aux Iles Cayman. En les attendant dans le terminal où arrivent les passagers des vols d'Amérique Latine et des Caraïbes, Claire, en faisant les 400 pas, attirait tous les regards avec ses cheveux si blonds et ses grands yeux bleus : elle aussi dénotait ! 

En venant du Sud, les parents ont trouvé qu'en Floride, on caille !
Il faut dire qu'ils étaient venus sans pull, et qu'on a eu des températures particulièrement basses

Mes parents sont partis de la Trinité-sur-mer le 26 septembre dernier, pour une grande traversée de l'Atlantique, sur Alfred. Après 2 mois dans les Caraïbes, ils sont arrivés à Cuba le 21 février. Ils sont venus 6 jours en Floride et repartis à Cuba où ils restent jusqu'au 15 avril, soit 2 mois en tout. Ensuite, ils commenceront leur trajet retour, via les Bahamas-les Bermudes-les Açores-la Bretagne mi-juin. Oui, j'ai des parents sacrément tous-terrains, comme dirait Marion (Plénier) !

La joie de nous retrouver ensemble, ici, de raconter nos aventures mutuelles, de partager notre quotidien, de présenter à mes parents nos chers amis d'ici, était profonde. Chacun étant heureux de vivre ces moments partagés, ces 6 jours furent bien remplis, pleins de vie et de gaité !

Au parc Myakka River, samedi 2 mars

Et comme ils tiennent leur journal de bord également sous-forme d'un blog, je renvoie directement vers l'article de mon papa (merci papa !), faisant le récit de leur périple ici :

http://taslbonjourdalfred.blogspot.com/2013/03/pose-touristique-la-havane-et-pose.html

En repartant au petit matin le mardi 6 mars, mes parents ont eu très peur de ne pouvoir repartir : à l'enregistrement à Miami, on leur demandait une preuve qu'ils quitteraient Cuba, ce qu'ils n'avaient pas. C'est sans doute une contradiction supplémentaire de ce pays apparemment plein de charme : les Cubains rêvent de quitter Cuba, et Cuba a peur que des étrangers ne s'y installent...